Le Vatican n’a jamais envisagé d’accorder l’asile diplomatique, ni d’organiser la fuite du général Diendéré, le chef des putschistes au Burkina Faso et très proche de l’ancien président Blaise Compaoré, souligne le nonce apostolique en poste à Ouagadougou, dans un communiqué publié vendredi 2 octobre.
Mgr Piergiorgio Bertoldi, représentant du pape au Burkina Faso, revient ainsi sur les événements des derniers jours, survenus après la tentative de coup d'Etat perpétré dans le pays jeudi 17 septembre. Douze jours après son coup de force, son initiateur, le général Gilbert Diendéré, s’était en effet réfugié à la nonciature, mardi 29 septembre, peu avant l’attaque de la caserne où étaient retranchés ses hommes. Deux jours plus tard, jeudi 1er octobre, il s'était finalement rendu aux autorités.
Le représentant du Saint-Siège affirme également que lorsqu’il est arrivé à la Nonciature, « le général Diendéré était déjà en pourparlers avec les Autorités de transition du pays, qu’il venait de tenter de renverser. Des négociations « suivies (…) avec attention par d’autres représentants diplomatiques », comme celle des États-Unis.
Durant cette période, le nonce apostolique, avec l’ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, l’archevêque de Ouagadougou le cardinal Philippe Ouédraogo, et l’ancien président du pays Jean-Baptiste Ouédraogo ont garanti les « conditions pour le respect des droits humains et de l’intégrité physique du général Diendéré », insiste le communiqué.
Le sort du général Diendéré, qui a finalement accepté de se rendre, et d’être conduit au camp de gendarmerie Paspanga, près du centre-ville, dépend désormais de la justice militaire.
Dans un entretien accordé à la croix, le président de la Conférence des évêques du Burkina-Niger, Mgr Paul Ouédraogo, estimait que la nonciature était sans doute la représentation diplomatique géographiquement « la plus proche de lui » lorsqu’il a dû trouver refuge.
« Le nonce a été mis devant le fait accompli, affirmait alors Mgr Ouédraogo. Je crois qu’il a été embarrassé par cette situation car il n’avait pas encore présenté ses lettres de créances. »
Source: La Croix
Mgr Piergiorgio Bertoldi, représentant du pape au Burkina Faso, revient ainsi sur les événements des derniers jours, survenus après la tentative de coup d'Etat perpétré dans le pays jeudi 17 septembre. Douze jours après son coup de force, son initiateur, le général Gilbert Diendéré, s’était en effet réfugié à la nonciature, mardi 29 septembre, peu avant l’attaque de la caserne où étaient retranchés ses hommes. Deux jours plus tard, jeudi 1er octobre, il s'était finalement rendu aux autorités.
« Aucune demande d’asile »
« Aucune demande d’asile diplomatique n’a été faite par le Général Diendéré à la Nonciature », insiste le nonce. Il précise aussi qu’il n’était pas non plus question d’exfiltrer le chef des putschistes du pays : « Le général lui-même, du reste, était bien conscient que cette Représentation diplomatique n’a pas les moyens pour une opération du genre, et que même si elle les avait, elle n’aurait pas pu consentir à une telle demande par respect des Autorités légitimes et du peuple burkinabé. »Le représentant du Saint-Siège affirme également que lorsqu’il est arrivé à la Nonciature, « le général Diendéré était déjà en pourparlers avec les Autorités de transition du pays, qu’il venait de tenter de renverser. Des négociations « suivies (…) avec attention par d’autres représentants diplomatiques », comme celle des États-Unis.
Sécurité et intégrité physique
« La demande d’hospitalité pour le Général Diendéré adressée à cette nonciature s’est située, depuis le début, dans la perspective de sa reddition aux autorités burkinabé dans des conditions de sécurité et de sauvegarde de son intégrité physique et dans le respect des droits humains internationalement reconnus », précise encore Mgr Bertoldi.Durant cette période, le nonce apostolique, avec l’ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, l’archevêque de Ouagadougou le cardinal Philippe Ouédraogo, et l’ancien président du pays Jean-Baptiste Ouédraogo ont garanti les « conditions pour le respect des droits humains et de l’intégrité physique du général Diendéré », insiste le communiqué.
Le sort du général Diendéré, qui a finalement accepté de se rendre, et d’être conduit au camp de gendarmerie Paspanga, près du centre-ville, dépend désormais de la justice militaire.
Dans un entretien accordé à la croix, le président de la Conférence des évêques du Burkina-Niger, Mgr Paul Ouédraogo, estimait que la nonciature était sans doute la représentation diplomatique géographiquement « la plus proche de lui » lorsqu’il a dû trouver refuge.
« Le nonce a été mis devant le fait accompli, affirmait alors Mgr Ouédraogo. Je crois qu’il a été embarrassé par cette situation car il n’avait pas encore présenté ses lettres de créances. »
Source: La Croix
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